Nouvelles orientales

Azal biguna, 151 orrialde

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1979ko abe. 31a(e)an Gallimard(e)n argitaratua.

4 izar (berrikuspen 1)

Orientales, toutes les créatures de Marguerite Yourcenar le sont à leur manière, subtilement. L’Hadrien des Mémoires se veut le plus grec des empereurs, comme Zénon, dans la quête de son Œuvre au Noir, paraît souvent instruit d’autres sagesses que celles de l’Occident. L’auteur elle-même, cheminant à travers Le Labyrinthe du Monde, poursuit une grande méditation sur le devenir des hommes qui ont rejoint la pensée bouddhiste.

Avec ces Nouvelles, écrites au cours des dix années qui ont précédé la guerre, la tentation de l’Orient est clairement avouée dans le décor, dans le style, dans l’esprit des textes. De la Chine à la Grèce, des Balkans au Japon, ces contes accompagnent le voyageur comme autant de clés pour une seule musique, venue d’ailleurs. Les surprenants sortilèges du peintre Wang-Fô, « qui aimait l’image des choses et non les choses elles-mêmes », font écho à l’amertume du vieux Cornelius Berg, « touchant …

Edizio 1

(e)k Marguerite Yourcenar(r)en Nouvelles orientales liburuaren kritika egin du

Magnifique

4 izar

Avant de lire Yourcenar, je me demandais quelle différence le style pouvait vraiment faire dans un livre. Les Nouvelles orientales ont répondu à cette question. Je n’avais jamais vu avant des phrases aussi ciselées et évocatrices.

Je n’aime pas autant toutes les nouvelles, mais toutes sont un régal à lire, ne serait-ce que pour la langue.