jspquoidire (e)k Laurent Bury(r)en Réanimer la nature liburuaren kritika egin du
Une bonne introduction à la pensée de Val Plumwood
5 izar
Ce petit volume correspond à mon avis parfaitement à ce qu’il prétend être, à savoir une introduction à une œuvre et à un champ de recherche. Le choix du texte, une conférence qui synthétise différents aspects de la pensée de l’autrice, Val Plumwood, a fonctionné pour moi dans la mesure où ça m’a donné une idée de la position de Plumwood, envie d’en lire un peu plus et donner des pistes de réflexions. Bien sûr, le format ne permet pas des développements très précis mais ça fait partie du format et c’est stimulant. Par ailleurs l’introduction, qui situe la conférence et l’autrice dans un contexte académique et philosophique ainsi que le commentaire proposé par Diane Linder permettent de préciser et prolonger ces pistes de réflexion en clarifiant les nœuds de réflexion et en suggérant des références de Plumwood ou d’autres.
Sans faire un résumé de ce petit ouvrage, ce que …
Ce petit volume correspond à mon avis parfaitement à ce qu’il prétend être, à savoir une introduction à une œuvre et à un champ de recherche. Le choix du texte, une conférence qui synthétise différents aspects de la pensée de l’autrice, Val Plumwood, a fonctionné pour moi dans la mesure où ça m’a donné une idée de la position de Plumwood, envie d’en lire un peu plus et donner des pistes de réflexions. Bien sûr, le format ne permet pas des développements très précis mais ça fait partie du format et c’est stimulant. Par ailleurs l’introduction, qui situe la conférence et l’autrice dans un contexte académique et philosophique ainsi que le commentaire proposé par Diane Linder permettent de préciser et prolonger ces pistes de réflexion en clarifiant les nœuds de réflexion et en suggérant des références de Plumwood ou d’autres.
Sans faire un résumé de ce petit ouvrage, ce que j’ai apprécié dedans était la remise en cause des dualismes corps / esprit et humain / non humain sans pour autant tomber dans une critique attendue ou caricaturale de la science ou de la raison. L’idée d’une raison et d’un matérialisme qui étendent non seulement une attention et un respect éthique au-delà de la sphère humaine mais la reconnaissance d’aptitudes à l’intentionnalité, à la créativité et à la pensée me paraît très stimulante.
Sur le plan politique de ce que j’ai saisis, Plumwood en appelle à des changements radicaux au niveau des catégories via lesquelles nous pensons notre ancrage dans le réel, les êtres non humains etc. À savoir principalement l’humano-centrisme et les séparation corps / esprit, humains / non humains impliquées. Remettre en cause ces catégories est vital en ce qu’elles nient notre vulnérabilité écologiques (on pourrait aussi le mettre au pluriel), les liens dont nous autres animaux humans sommes dépendanx. Même si j’aurais apprécié un branchement plus explicite avec la critique du capitalisme, je conçois tout à fait la nécessité de façonner de nouvelles manières d’habiter le monde et de se rapporter au réel. Le fait que des cadres de pensées puissent avoir des cadres de pensée puissent avoir des impacts matériels peut paraître oiseux à des matérialistes un brin superficiels ou obnubilés (à juste titre) par la crise environnementale, mais je trouve que le parallèle avec le patriarcat ou la mise en perspective du recours à l’énergie nucléaire sont des exemples pertinents et parlant de ce que les idées, les cadres conceptuels peuvent être des puissances matérielles.